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quel film formidable, fidele au roman, des scenes magnifiques
Par Anonyme, le 17.06.2013
tres beau film c est un chef d oeuvre il n aura plus d acteurs comme ces gens adieu le septieme art
Par yaakoubi, le 16.06.2012
superbe films que j'ai revu cette semaine sans m'en lasser !!http://schum i76.blogspace. fr.centerblog. net
Par Greg.F., le 15.10.2011
très bien conçu.
j'y vois bien mieux dans la filmographie de sir alfred!
juste une chose: pourquoi commencer
Par Thierry, le 07.02.2011
i love that film
Par kawthar bahtat, le 10.01.2011
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Date de création : 19.12.2007
Dernière mise à jour :
02.01.2011
561 articles
Toute l’ambiguïté et la complexité de Sirk apparaissent au grand jour dans son film de 1956, Demain est un autre jour. Tout comme dans Mirage de la vie ou encore Tout ce que le ciel permet, il est impossible de dire si le dénouement est un "happy end" ou non. Sarah Jane revenait, en effet, mais trop tard dans Mirage de la vie, tout comme Cary dans Tout ce que le ciel permet dans le cas où Rock Hudson mourrait de ses blessures – au spectateur d’imaginer sa propre suite… C’est le cas dans Demain est un autre jour. A mon avis, Sirk, homme de lettre très cultivé (selon Jon Halliday, auteur de « Conversations avec Douglas Sirk », il devait être "l’homme le plus cultivé d’Hollywood"), n’était pas dupe de son final, tout comme le spectateur d’aujourd’hui ne l’est plus : Cliff rentre au bercail, et sa famille semble être plus attentionnée grâce aux efforts de la maîtresse Norma Vail, néanmoins rien n’affirme un bonheur futur – en tout cas, pas la mine atterrée de Fred MacMurray. La phrase finale, de la bouche d’un des enfants, ne peut laisser crédule pour peu que l’on ait un peu d’ironie : "quel beau couple, tout de même !" Les enfants, la famille, la société américaine, sont parvenus à leur fin, qui était de faire revenir Cliff Groves, inquiétant "rebelle" à la recherche d’un amour véritable, dans la norme. Sirk réitère donc une fois de plus son pari, qui est d’intégré au mieux la forme hollywoodienne pour y glisser sa critique de la société américaine. Comme d’habitude, le tout s’accompagne des terribles déchirements internes inhérents à tout mélodrame, qui révèle la complexité de nos vies, dans lesquelles on ne choisit pas toujours entre le bien et le mal, mais parfois entre le bien et le bien. Le tout est d’une incroyable subtilité : tout est dit, et pourtant on n’y a vu que du feu. Jamais le trait n’est grossier ou souligné.
Alors, Demain est un autre jour, chef d’œuvre ? Non, bien des éléments empêchent le film d’accéder à ce rang. Après la haute dose lacrymale de Tout ce que le ciel permet, Demain est un autre jourparaît bien terne. Si le noir et blanc convient bien au réalisateur habituellement associé au technicolor - beaux contrastes, cadrages parfaits - le tout manque de prouesses. Du coup, l'émotion et les moments de grâce auxquels le metteur en scène nous avait habitué sont largement en manque. Si le départ de Norma du bureau de Cliff, dans l’avant-dernière scène, fait monter la sauce, la tension retombe malheureusement dans ce qui aurait dû être la grande scène à larmes du film, celle de l’avion s’éloignant dans le ciel. Demain est un autre jour est donc un Sirk quelque peu imparfait, bien que très recommandable.